Lieux: Z33 & C-mine designcentrum
Genre: exposition
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

Avec Manufactuur 3.0, Z33 cherche de nouveaux modèles de production dans un monde en constante évolution. Les révolutions digitales, la prise de conscience environnementale et les évolutions dans le monde du travail nous encouragent à repenser le modèle de production industriel traditionnel. Avec Manufactuur 3.0, Z33 introduit plusieurs projets internationaux sur le mode de vie et de travail dans un contexte urbain. De grands réseaux de créateurs et d’artistes se sont déjà appropriés ces scénarios de production alternative. Avec Manufactuur 3.0, ces nouvelles visions vous sont désormais présentées à Hasselt et Genk où elles sont mises en scène sur une plateforme de production en temps réel en constante progression. Le format dynamique de l’exposition montre les rôles évolutifs du créateur et de l’artiste comme des influences productives dans nos villes.

Evelien Bracke (BE, 1980) est curatrice indépendante et coordinatrice de projet. Elle a un Master en Histoire de l’Art de l’université de Gand. De 2010 – 2015, elle a travaillé pour la maison de l’Art contemporain Z33 à Hasselt. Elle y a été curatrice et coordinatrice de plusieurs expositions et projets dont entre autres : Atelier à Habiter (2013-2014), The Wilde Things, The so contemporary jewellery collection of Mrs. Wilde (2013-2014), All the Knives (any printed story on request) (2012), Mind the System, Find the Gap (2012). Elle a aussi travaillé sur plusieurs projets de recherche à l’Ecole Sint Lucas à Anvers et a enseigné comme lectrice invitée à la Design Academy Eindhoven (Master Social Design).

Lieu: Modemuseum Hasselt (Musée de la Mode de Hasselt)
Genre: exposition
Période: 01.10.2016 – 12.02.2017

Label it. Trademarks in Fashion explore le système de logos, d’identité, de l’industrie de l’imitation et de la contrefaçon dans la mode, en vous présentant des cas d’étude concrets. L’exposition ne vous emmène pas seulement dans le monde du « vrai » et du « faux », mais se focalise aussi sur la fonction légale et sociale des MARQUES. Qu’est-ce une marque ? Comment les maisons de mode se-construisent-elles leur identité? A travers l’exhibition de pièces-maîtresses de designers, issues de leurs collections privées, de musées et maisons de mode nationaux et internationaux, l’exposition tente de répondre à ces questions.

La section historique de l’exposition examine le système d’imitation et de licences. A Paris, dans les années 1850, la toute première personne connue pour avoir cousu le nom de sa maison de mode dans ses créations était Charles Frederick Worth, considéré comme le père fondateur de la haute couture. Ceci a déclenché une industrie de l’imitation sans précédent. Dans les premières décennies du vingtième siècle, plusieurs designers comme Madeleine Vionnet, Jacques Doucet, Jeanne Lanvin, Jeanne Paquin, Paul Poiret, ont joint leurs efforts pour se protéger contre ces pratiques illégales. Gabrielle Chanel (années 20), Christian Dior et Cristobal Balenciaga (fin des années 40), avaient des visions très personnelles et divergentes sur l’industrie de l’imitation. Dans les années 60, le monde tremble sur ces fondations à cause de la montée en puissance de l’industrie prêt-à-porter.

La deuxième partie de Label it, se concentre de plus près sur le mécanisme de MARQUES comme construction sociale, et plus particulièrement l’ ADN des maisons de mode telles Christian Wijnants et Missoni et leurs tricots, Dries Van Noten et leur utilisation des couleurs, Ann Demeulemeester et leurs ombres de noir, Alexander McQueen, Olivier Theyskens, Vivienne Westwood et leurs références historiques, et Raf Simons et la jeunesse. Dans cette section, l’importance de l’identité d’une marque pour le designer est mise en avant, avec une référence spéciale à la Maison Margiela.

La dernière section de l’exposition intitulée « Logo mania et logohijacking », explore l’utilisation et le détournement de logos, en se focalisant sur des maisons comme Louis Vuitton, Hermès et Gucci. Le « détournement de logos » se réfère à la réutilisation de logos dans de nouveaux contextes, comme nous pouvons l’observer dans le travail de Raf Simons, Viktor & Rolf, Demna Gvasalia pour « Vêtements et Balenciaga », et Jeremy Scott pour Moschino.

Eve Demoen (BE, 1986) a un Master en Histoire de l’Art et Archéologie à la VUB (Bruxelles). En 2009, elle est devenue curatrice au Musée de la Mode à Hasselt, où elle a réalisé de nombreuses expositions. Elle a travaillé au MoMu à Anvers et contribué à divers catalogues d’expositions nationales et internationales. En tant que chercheuse, elle se concentre sur le domaine de la mode et de l’identité.

Lieu: 5, Molenstraat, 3500 Genk
Genre: projet participatif & artistique
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

G'Merkt explore avec la participation habitants de Genk, des jeunes comme des plus agés, l’impact dans le passé et le présent, des sous-cultures et du streetwear sur notre société. La contrefaçon, l’originalité et l’impact de l’industrie marque seront minutieusement examinés. Ce projet fait le lien avec l’exposition du Musée de la Mode à Hasselt Label It.

Les résultats finaux seront révélés lors de la journée de clôture du 7-8 janvier 2017, après quoi la présentation déménagera vers le Musée de la Mode

La designer de mode et “fashionista” Kristien Follon coordonne ce projet, avec Astrid Nowak de Genk comme assistante. StampMedia, Studio Refugee et la marque de Genk, DESCY, seront des partenaires actifs qui soutiendront ce projet socio-artistiques.

Lieu: C-mine
Genre: exposition
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

This is the Sound of ^TM se focalise sur les marques que créent certains artistes musicaux autour de leur propre personne. Plus que jamais, ces artistes se présentent comme des créateurs d’image multidisciplinaires, avec la plus part du temps l’aide d’artistes visuels. Inspiré par plusieurs branches de l’art et de la musique (pop) récente, ils deviennent des experts en techniques d’assimilation : de l’inspiration à l’adaptation et jusqu’ à l’usage commercial. Avec une sélection de coopérations innovatrices et mondialement connues, This is the Sound of TM éclaircit leur identité sous un nouvel angle. En élargissant le modèle d’exposition traditionnel portant sur l’inspiration, le visiteur pourra expérimenter une exposition cyclique avec des installations digitales, des sculptures musicales interactives, des projections vidéo et beaucoup plus encore.

Artistes participants:
Cory Arcangel (US), Vanessa Beecroft (USA/IT) & Kanye West), Björk (IS) & Andrew Huang (USA), Cibelle Cavalli Bastos (BR), Asian Dope Boys (CN), DonChristian Jones (US), Frieke Janssens & Stromae (BE), Es Devlin (UK), Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin (NL/USA), Robert Mapplethorpe & Patti Smith (US), Rashaad Newsome (US), Nomi Ruiz (USA), Naama Tsabar (IL), Tori Wrånes (NO)

Tim Goossens est un curateur belge basé à New York. Il détient un Master double en Histoire de l’Art (KU Leuven and the Sorbonne, Paris) et un Master in Museum Studies (Ecole du Louvre, Paris). A New York, il était assistant-curateur au MoMA PS1 jusqu’en 2010. Il y a organisé des expositions avec, entre autres, Patti Smith, Ceal Floyer, Pieter Vermeersch, Dirk Braeckman, Kasper Bosmans et Edith Dekyndt. Au MoMA PS1 il a travaillé sur “Greater New York”, une retrospective de Kenneth Anger, et il a co-fondé les séries de performances acclamées, Saturday Sessions. Actuellement, il est curateur au The Clocktower Gallery (New York), un des plus anciens lieux d’arts publics aux Etats-Unis, où il a travaillé sur des projets avec Joan Jonas, Patti Smith, Nancy Holt et Antony and the Johnsons. Il est également directeur/curateur à Envoy Enterprises dans le Lower East Side. Depuis 2014, il est professeur au Sotheby's Institute of Art.

Willem Van der Stock travaille comme assistant-curateur avec Tim Goossens pour l’exposition This is the Sound of ^TM. Il a un Master en Histoire de l’Art (KU Leuven and Complutense University, Madrid) et a travaillé comme un assistant-curateur à la Fondation Custodia, Frits Lugt Collection à Paris.

Lieux: Jenevermuseum & Het Stadsmus
Genre: intervention
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

L’exposition animalcoholics. défie la photographe Frieke Janssens de réfléchir sur l’alcool vu comme drogue socialement acceptée et sur son rôle dans la société d’aujourd’hui. Janssens a créé un récit dans lequel elle sort l’alcool de son contexte naturel. Elle évite d’imposer ses opinions, ses idées sur le spectateur mais au contraire choisit de lui montrer les deux côtés de la médaille. L’humour n’est jamais loin dans sa réflexion. Le résultat est une campagne anti-marque qui se veut un contrepoids à l’exposition des affiches "jenever" (genièvre), appelée DistillArt.

Frieke Janssens (Bruges, 1980) a commencé des cours de soir en photographie à l’âge de 15 ans et depuis lors a toujours su qu’elle voulait être photographe professionnel. Pendant ses études de photographie à Saint-Luc à Bruxelles, elle a surtout exprimé un intérêt qui se porte sur le lifestyle, la sociologie et les stéréotypes. Dans son travail elle raconte des histoires fascinantes, chargées ou non de clichés. L’essence de son travail réside dans son sens du détail, de l’humour et du surréalisme. Sa série de photos controversée Smoking Kids a été exposée à Anvers en 2011, en Russie, à Lineart à Gand, à New York et à Chicago.

Lieu: cultuurcentrum Hasselt
Genre: exposition
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

Des notions telles que "identité personnelle" et "image" semblent disparaître avec l’ère des médias sociaux et des selfies. La question reste néanmoins ouverte : L’identité personnelle et l’image ne sont elles pas justement plus présentes que jamais ? Nous nous observons nous-mêmes à travers le prisme d’un catalogue d’images des autres, rempli de références sorties de leur contexte. Cette exposition révèle ce besoin de nous « marquer » nous-mêmes. Ici l’Anonymat, l’introspection et la stratification sociale sont mélangées dans des images statiques ou dynamiques. Ils créent une grande variété d’images dans laquelle le visiteur peut se retrouver et s’y conformer. Les aires dynamiques du centre culturel de Hasselt deviennent plus qu’un espace d’exposition : ils présentent un labyrinthe avec les clés pour une « auto-image-ination ».

Emmanuel d’Autreppe est professeur en Histoire de la Photographie, Esthétique et Littérature à l’Académie des Arts Visuels à Saint-Luc (Liège). Depuis 2016, il est professeur adjoint à la VUB (Bruxelles). Il est directeur de la collection de photographies de « Yellow Now editions » et co-auteur d’une étude sur la photographie socio-professionnelle en Belgique (Smart.be Foundation, 2012). Il travaille activement avec plusieurs instituts en Flandre et en Wallonie, où il est curateur pour des expositions de photographie et d’arts visuels.

Lieu: Stadscampus UHasselt
Genre: exposition
Période: 01.10.2016 – 08.01.2017

En 1974, Nam June Paik a lancé le terme « Super-autoroute électronique ». En permettant aux artistes et intellectuels d’échanger librement des données et des vidéos, cette autoroute de l’information peut avoir un impact social sans précédent. Créer cet espace public virtuel reste le rêve de l’internet. C’est-à-dire un endroit où l’état ne peut pas intervenir et où chacun peut participer aux débats publics en rassemblant et divulguant librement de l’information.

Et pourtant, cet espace public démocratique, qu’incarne Internet, est menacé. De plus en plus, Internet ressemble à un énorme espace commercial, où l’espace public semble libre, mais est en fait monopolisé par les entreprises puissantes de telecoms, de technologies et d’internet. Sur le trajet de la « super autoroute électronique » d’aujourd’hui, apparaissent partout les logos de Amazon, Google, Twitter, Facebook, YouTube ou TEDx. Ils représentent tous les puissantes marques américaines qui contrôlent l’infrastructure et les services du réseau.

Cette centralisation grandissante et cette commercialisation incontrôlée de l’internet déclenchent de vives débats. Les entreprises multinationales violent l’espace privé, en espionnant les profils « des users » et leurs utilisations d’internet dans le but d’utiliser abusivement des données personnelles de l’utilisateur à des fins commerciales. D’autant plus, l’internet peut mener à des pratiques économiques et politiques immorales, telle que la manipulation de la liberté d’expression par des multinationales puissantes.

L’exposition Corporate Parodies montre comment des artistes et activistes peuvent contribuer à un débat inclusif sur ces évolutions. A travers leurs travails, ils montrent et remettent en question l’influence des entreprises en développant des systèmes et des échappatoires pour limiter ou contourner leur pouvoir. A plusieurs reprises, ces artistes-activistes ont réussi à battre ces entreprises avec leur propre technologie en exposant, notamment à travers leurs interventions ingénieuses, les malversations de ces multinationales.

Artistes et sites web participants:
Guido Segni (The Middle Fingle Response), Mediengruppe Bitnik (Random Darknet Shopper), Kayle Brandon & Kate Rich (Feral Trade), Ubermorgen (Vote Auction 2000), The Yes Men (Yeslab), Rainer Brendl aka ‘6’(@SEX), Matthew Plummer Fernandez & Julien Deswaef (Shiv Integer), Kari Altmann en contribuanten (R-U-IN?S), CTA Heath Bunting & Rachel Baker (Natural Reality SuperWeed kit 1.0), Dries Depoorter & Ward Oostlijnck (TinderMe.Cards), DIS (DIS Magazine), Ruth Catlow & Marc Garrett (Furtherfield), moddr_lab (Suicidemachine), Dennis De Bel (Genius Bar), Evan Roth (Ideas Worth Spreading), Dries Depoorter (Scratch Tickets), Clifton Anthony (Bored Lord).

Curated by JODI & Christophe De Jaeger
Project Coordinator: Ilse Raps

Christophe de Jaeger a un Master en “Arts & Technologie” de l’université de Plymouth et travaille actuellement sur un doctorat sur le “Media Art in the 60s and 70s » au King's College à Londres. Comme curateur, il est affilié au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, où il coordonne plusieurs projets sur la photographie et les médias. Comme curateur indépendant, il a construit un grand réseau de contacts internationaux dans le domaine des arts visuels et des médias. Il a réalisé des projets en Belgique (p.ex. BOZAR 2012), aux Etats-Unis et à Shanghai (Moca 2012; le pavillon bruxellois à l’Expo mondiale 2010-2015). Pour la commune de Knokke-Heist, Christophe De Jaeger a réalisé plusieurs éditions du Photo Festival. Depuis 2015, il est directeur de GLUON.